rencontre parents du 26/06

Je ne pourrai pas venir à la rencontre ce jeudi, ça m'embête mais là, j'ai vraiment pas le choix. Je vous souhaite de bonnes discussions et j'espère que j'arriverai à me libérer pour le 11/07.
Karine, si c'est toi qui a mon gilet, je pourrai peut-être passer le chercher chez toi?
Céline

Et bien je crois que moi aussi je n'irais pas car j'ais 1 rhume carabiné depuis lundi et c'est vraiment pas la forme ! (on ne sait jms ça ira peut-être mieux demain matin...)
Steph si jms je ne viens pas est-ce que la culotte va à ta puce ? Tu as l'occasion de venir sur Dompierre ou La Roche ?

et bien décidement c'est l'éctombe car moi non plus je ne pense pas que je viendrais car Margot nous fait une bronchite, elle avait de la t° ce soir je vais essayer d'aller voir l'homeo demain.

bises à plus

Salut, et bien moi non plus je n'y vais pas.
J'ai trop de boulot au bureau.
Tampis.
Annabelle, je ramènerais ton livre en juillet alors....

C'est confirmé pour le 11 juillet ou pas?

Bonne journée et bon rétablissement à Margot.

COUCOU !
Et bien moi j'y étais !
Et comme à chaque fois...ça fait du bien !!!!
On a abordé "comment qu'on fait quand on connait des gens très proches qui sont dans une forme de communication violente et qu'on le subit ??"
Et aussi THE sujet top à la mode et incontournable : "l'arrivée du deuxième, gérer tout ça au quotidien et comment se simplifuer la vie??"...
Ca m'a fait trop de bien cette rencontre !
Et dailleurs, ce soir, pour la premiere fois depuis des luuuuuuuuuustres on a mangé en famille, pas en speed, et ça, c'est booooooooooon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors merci les rencontres ça fait que du bien au moral

snif snif aurais bien voulu etre parmi vous.

Sonia sinon oui on laisse le 11 vient qui veut, qui peut et pis voilà.

ah oui veut bien des détails sur comment se simplifier la vie

Quelle chance Louise pour toi d'avoir eu un repas cool, hier chez nous ça a été encore un grand n'importe quoi.

C'est vrai qu'à chaque fois ces rencontres font beaucoup de bien... C'est cool d'avoir un espace ou on peut au moins évacuer un peu de notre quotidien.

Louise a écrit:

COUCOU !
On a abordé "comment qu'on fait quand on connait des gens très proches qui sont dans une forme de communication violente et qu'on le subit ??"

et quelles ont été les conclusions ?? Ca m'intéresse ce genre de sujet. C'est très difficile de faire un travail sur soi pour apprendre à parler aux enfants et en même temps, du coup, observer les autres et surtout ses proches continuer dans le sens dans lequel on n'adhère plus.
Force est de constater que vu les succès, il y a quand même une part de mimétisme vis-à-vis des enfants quand même, MAIS que faire quand ces "joutes" verbales sont dirigées contre nous ?

Salut! Moi aussi, j'y étais!!

J'suis d'accord avec toi, Louise! Elle était trop trop bien cette rencontre:en plus, j'en avais bien besoin (j'pense que ça s'est vu, d'ailleurs).

Du coup, le soir, avec Florent, on a "vidé nos sacs" chacun notre tour, puis on s'est bien engueulé en se disant pleins de trucs qu'on ne pensait même pas, ensuite "boudage" chacun dans son coin avec, au début, des "D'toute façon, il est trop nul: il comprend rien, qu'il se mette à ma place, tiens! Il pèterait un câble, le pauv'!" puis à la fin des "Bon, OK, moi aussi, faut q'j'me mette à sa place: c'est pas facile pour lui, non plus. Il se sent tellement impuissant quand Pacôme a faim, pleure, etc. Et puis, au boulot, lui aussi, il en C... grave toute la journée!" Enfin, on s'est réconcilié et on a longuement discuté sur comment on vit l'arrivée de ce p'tit bout de Pacôme. Bref, avec tous ces changements, on avait fini par ne plus faire attention l'un à l'autre. Pas facile de trouver du temps pour le couple avec l'arrivée du deuxième, non?

A part ça, j'vais pas traîner à acheter le bouquin "Jouons ensemble autrement" car vraiment, en ce moment, j'ai besoin de quelques petites astuces pour ne pas "craquer" avec Maxence. J'essaie de me mettre à sa place mais quand on est épuisée, c'est dur de ne pas se mettre en colère ou de ne pas se retrouver en larmes!!! Et finalement, j'y gagne quoi: juste me sentir coupable! Dur, dur la vie de maman, quand même!!

Bon, voilà! A la prochaine rencontre!!

Coucou !
Nad, on a pas réussi à trouver la conclusion du sujet sur la violence.
C'est difficile comme sujet parce qu'il ne s'agit bien sûr pas de culpabiliser les parents qui sont dans ce schéma là, certainement lié à leur schéma d'histoire personnelle. Et en même temps quand on "subit" cette violence, qu'on est à côté, qu'on voit l'enfant malheureux...
Je n'ai pas trop de réponses en fait.
Je n'y suis pas confrontée personnellement mais ça m'intéresse vraiment.
Il y a tellement de bouquins qui peuvent aider les parents dans ce genre de cas...mais dur dur sujet à aborder...
Si toi t'as des pistes.

Sinon Kini ton bébé est tout mimi, c'est sûr un numéro deux c'est pas évident du tout, moi je commence à me sentir mieux depuis quinze jours. Je suis allée voir la naturopathe d'Aizenay toute à l'heure, verdict : fatigue géante liée à l'allaitement et aussi au fait que je n'ai pas récupéré de la première grossesse du coup j'ai pleins d'idées pour manger des tas de bonnes choses (notemment du citron et puis du magnesium et puis des graines germées...et encore pleins de trucs). Tout ça pour me requinquer. J'ai très envie pour l'été !

Et puis aussi Thibault grandit il a trois mois et demie, c'est plus facile, je reconnais mieux ses pleurs, je sais anticipée ses demandes même des fois, waww ! Et puis il sourit, gazouille se marre la communication est très réelle et je le vois grandir et sourire chaque jours davantage. Alors ce n'est qu'une histoire de temps ? de confiance ? d'adaptation ?

Ahlala...S'apprivoiser...........

Bonjour nad et louise et toutes les autres d'ailleurs,
Je voulais vous donner mon sentiment sur cette éducation dite "violente", j'aime pas du tout le mot car on a l'impression de taper et de traumatiser les enfants à longueur de journée avec un nom pareil!.
Je suis issue d'une éducation de la part de mon père très stricte et si on ne n'obéissait pas assez vite, pas d'hésitation, la claque ne tardait pas à venir; mais je pense avoir été éduquée correctement, par contre, point de vue relationnel aujourd'hui entre lui et moi, c'est un peu compliqué mais bon...
J'essaie d'eduquer mes enfants du mieux que je peux, le plus possible dans le respect; mais ça ne veut pas dire qu'ils ne sont jamais punis et qu'il ne recoivent jamais de fessées ou même si ils ont poussé le bouchon trop loin, de claques.J'ai vraiment pas l'impression de traumatiser mes garçons et encore moins de les rendre malheureux.Lorsque la discussion n'aboutit à rien et qu'ils se fichent de moi trop longtemps et que j'ai déjà prévenu plusieurs fois que ça allait mal finir et qu'ils continuent quand même à désobéir ou à se chamailler tous les deux ou à n'avoir aucune tenue chez les gens par exemple, il arive qu'il prenne une claque.Fort heureusement cela n'arrive pas souvent mais...
Je pense également que les parents que nous sommes n'avons pas ni l'obligation ni le besoin de tout justifier à nos enfants: je veux manger ça ou bien pourquoi tu sors ce soir ou bien d'autres affaires, d'ailleurs mon fils est derrière moi en ce moment et me demande pourquoi j'écris ceci ou cela et je réponds que je discute avec des amies sur l'ordi, il me demande qui sont ces amis, est-ce qu'il les connait, pourquoi je parle avec des gens qu'il ne connaît pas et je fini par lui dire que cela ne le regarde pas et que j'ecris ce que je veux et à qui je veux.
J'essaie de faire comprendre à mes enfants qu'ILS sont les enfants et que NOUS sommes les parents et que c'est les parents qui décident pour leurs biens et qu'ils n'est pas toujours nécéssaire de leur expliquer pourquoi on a décidé telle ou telle chose pour eux.
J'aime mes enfants plus que tout et n'estime pas être "violente" avec eux.
Je voulais vous dire cela en eperant que les mots que j'emploie ne sont ni trop fort ni trop faible car par écrit c'est toujours plus difficile que par oral et pour dire que même si j'adhère complètement à l'éducation "respectueuse", je pense qu'elle a ses limites et que chaque parent qui un jour donne une fessée à son enfant ne doit pas culpabiliser et penser qu'il a rendu son enfant malheureux
Bonne journée à toutes
Le débat est lancé...
Céline
PS:aymeric veut faire apparaître des petits bonhommes de son choix, ils n'ont donc rien à voir avec le post

Que dire sur un tel sujet...............
Les féssées et les claques j'ai connu de la part de ma mère, j'étais comme qui dirais "un défouloir" pour ma mère qui est un peu fragile.
Un mot, une phrase un geste de travers et la claque partait.
Deuxième d'une famille de cinq enfants et ma langue pas trop dans ma poche et bien j'en ai eu des claques et des féssées sans savoir pourquoi des fois, je peux même dire souvant d'ailleures. C'est dur de ne pas savoir pourquoi on s'est fait punir, alors petit à petit on n'ose plus rien faire et rien dire.
J'en ai souffert, et j'en souffre d'ailleur encore beaucoup, cela laisse des marques.
Le mot "claque" résonne en moi de vieux mauvais souvenirs.
Je suis consciente que beaucoup de parents donnent des claques à leur enfants en leur expliquant pourquoi, de manière justifié mais pour moi qui est vécu ces situations à l'extrème sans explications, sans raison et bien jamais je ne ferais cela à mes enfants. J'aurais l'impression de devenir ma mère et ça me ferait trop peur.
Je ne veut juger personne, chacun fait comme il veut, comme il peut aussi en fonction de son histoire, de son éducation et de l'éducation du papa aussi, du moment des situations aussi.

Je ne vais pas faire avancer beaucoup le débat à ce sujet car je ne suis pas très objective.

Véronique

Je suis d'accord avec le terme éducation "violente" dans ton cas et c'est bien malheureux de vivre ça mais je pense et j'espere que rares sont les enfants qui vivent ce genre de choses et que les parents sont assez intelligents pour expliquer, prevenir l'enfant que si il n'arrête pas, il va finir par être puni.
J'ai entendu un père (le terme obligatoire mais non mérité) qui disait l'autre jour, lorsque je discutais avec la maîtresse du bavardage incessant d'aymeric, qu'il avait mis du scotch sur la bouche de sa fille un jour où elle voulait pas se taire et qu'il avait fait trois fois le tour de sa tête et qu'il lui avait laissé pendant plus d'un quart d'heure et que cela avait été efficace; depuis elle discute moins!!!!! Là je suis d'accord, cest une éducation violente et pourtant pas de claques ou de fessées; je me suis retenue de lui dire qu'il était un abruti



Mon père me faisait tellement peur quand j'étais gamine qu'il a rarement eu le besoin de me mettre une claque, ce qui ne m'a pas empêché de faire toutes les bétises possibles et imaginables; ceci plus pour l'embêter qu'autre chose et aujourd'hui, pas possible de passer plus de 2 heures sans s'engueuler...


Céline

Il est vrai que le terme parait un peu fort parfois. Ce que j'entends par "communication non violente", ce sont les mots qu'on utilise et qui, qu'on le veuille consciemment ou non produit une forme de violence. Un exemple flagrant c'est le "Qu'est ce que tu peux être bête!!!" répété à longueur de temps par un parent ... Que peut penser cet enfant de lui-même ? Ca équivaut à des "on ne peut pas te faire confiance, tu es vraiment le roi des idiots, tu as vu ton allure ? ce que tu peux être moche ma pauvre fille" ou encore alors que cet enfant est joyeux de montrer son "oeuvre", un joli poeme fait exprès pour sa maman :"Montre-moi ça, mais c'est plein de fautes ! Et tu as vu cet écriture de cochon ? je me demande vraiment ce qu'on va faire de toi!"
Il ne s'agit pas de fessées, ni claques qui peuvent partir sous le coup d'une colère ou d'une bêtise. Parfois, les mots peuvent être bien plus destructeurs d'une "simple" fessée.
C'est bien difficile de résumer tout cela en quelques mots
Le travail dont je parle consiste à éviter ces mots qui peuvent être mal vécu par un enfant et les remplacer par d'autres qui permettent de faire progresser l'estime de soi de son enfant, lui donner la clé pour qu'il soit maître de ses propres jugements.
Maintenant, ce travail met directement l'accent sur la façon dont un tiers peut parler à son enfant, ou pire à notre enfant ou bien encore la façon dont on nous parle. Un conjoint, un parent, un ami proche ... Regarder sans rien dire un grand-père qui dit à son petit-fils :"Tu es complètemet idiot" est très difficile. Se faire entendre dire que "Non, tu n'as pas froid" sous prétexte que l'autre a chaud est crispant, ou directement sur les sentiments "Mais nan, t'es pas triste" alors qu'on vient de confier l'inverse peut renforcer encore ce sentiment.
Bref, tout un programme

et bien, je vois que le sujet fait débat. C'est moi qui ait lancé le sujet sur l'éducation violente à laquelle on pouvait assister et comment on pouvait y réagir. je le vis dans ma famille, avec ma soeur qui est à bout avec son fils. j'ai assisté à des scènes que je ne tolère pas, comme de voir mon neveu tremblant après que sa mère lui ait hurlé dessus, lui avoir collé une claque et tiré les cheveux. Il n'a que 3 ans... quand je suis allé le consoler, il m'a dit qu'il pensait que sa mère ne l'aimait pas... je trouve que c'est de la maltraitance, je n'ai pas peur de ce mot... il faut nommer les choses... surtout quand ça se reproduit quotidiennement. Ma mère qui est allée passer quelques jours chez eux m'a dit que son père se comportait pareil voir pire et que les "fessés" étaient vraiment limite...
Alors quand je vous lis je vois bien que c'est compliqué tout ça, comme dit Véronique on a tous notre vécu. mais quand on est rendu à ce point, c'est à dire à maltraiter son enfant, alors qu'il est ce qu'on a de plus cher (et ça j'en doute pas pour ma soeur, elle l'aime plus que tout), il faut bien que quelqu'un dise stop.
Mais moi j'y arrive pas parce que c'est ma soeur et qu'on a notre histoire et que c'est compliqué. mais qui alors?
Ce que je ne comprends pas c'est que mes parents ne nous ont pas éduqués dans la violence. C'était plutôt de l'ordre de ce que tu décris Céline, et c'est vrai que je n'en suis pas du tout traumatisée, même si pour Maewenn je souhaite vraiment ne jamais en arriver là.
Bon, voilà pour moi...
En tous cas je pense que ce sujet est super méga important et je trouve ça chouette que vous racontiez ce que vous avez vécu étant enfant!
Alors continuons à en parler!
Quand à moi, il va falloir que je trouve le moyen de parler à ma soeur...
Biz à toutes
Stéphanie (la maman de Maewenn)

nad, je suis contente que tu aie préciser ta pensée sur l'éducation violente et là, nous sommes sur la même longueur d'onde
Stéphanie, je n'ai pas envie de faire vivre à mes enfants ce que j'ai vécu petite, ce plus pour la relation que nous entretenons aujourd'hui que pour le traumatisme vécue petite. J'ai envie d'avoir dans 20 ans une relation d'adulte à adultes avec mes enfants et de leur donner toutes les armes pour qu'ils s'envolent et vive Leur vie
Je pense que tu dois parler à ta soeur, peut-être peux tu lui conseiller d'aller voir un pedopsy pour que son enfant soit plus calme et qu'elle retrouve confiance en elle face à son enfant, dc jouin je crois au train bleu à la roche est très bien, je l'avais consulté pour mon 1er et il nous a bien aidé; de plus, c'est des consultations gratuites.
Je te souhaite bon courage
Céline

Moi aussi, j'ai un peu de mal avec ce terme d'"éducation violente".

Il m'est déjà arrivée de mettre des fessées et même de punir mon fils. Mon mari aussi, l'a déjà fait. Je ne dis pas que c'est "bien" ou "pas bien"; chacun fait comme il veut et comme il peut dans la limite du raisonnable, bien sûr! et souvent en réponse à son vécu pendant l'enfance.
Mais j'avoue qu'en ce qui me concerne, c'est lorsque je suis épuisée que cela arrive: quand je n'arrive plus à communiquer calmement avec mon fils, quand il me pousse à bout en me désobéissant sur des choses qui me semblent importantes comme la sécurité, le respect des autres et de soi, etc. et que je lui ai déjà expliquées dix fois en le prévenant que ma patience a des limites; je ne sais plus comment faire alors, je me sens tellement inefficace que voilà! Je craque: soit je lui crie dessus, sot je lui mets une fessée, soit je le punis. Je n'en suis jamais fière et sur le coup, je me dis souvent que c'est nul, qu'il y avait certainement une autre façon de lui expliquer, mais bon, après, je me dis que les parents parfaits, ça n'existe pas ou bien qu'il faut faire des erreurs pour "s'améliorer". D'ailleurs, toujours, je reviens peu de temps après (quand je suis "calmée") pour m'expliquer avec lui de cette réaction de colère. Il me semble que c'est important d'en parler ensuite pour ne pas rester sur quelque chose de "négatif" à la fin de ce conflit.

J'suis ok avec toi aussi, Nad. Les paroles peuvent parfois blesser plus fort un enfant. Je me souviens de paroles de mon père qui m'ont vraiment vexées et touchées au plus profond de moi comme "T'es une moins que rien! Que va-t'on faire de toi? J'te comprends pas, t'as tout pour être heureuse!! "(Là, il parlait du côté matériel mais le côté affectif et sécurisant???) Cette violence verbale et ce manque de respect et d'attention à son enfant et même à son conjoint, ses parents, ses amis, etc. me touchent beaucoup plus, perso!! Là encore, il peut arriver que des mots durs sortent sur le coup de la colère mais après, je pense qu'il faut savoir revenir sur son erreur, s'excuser et s'expliquer calmement sur ce qui a été dit, pour éviter de rester sur un sentiment négatif.
Voilà mon avis sur la question!!

Kini

ouh là là... ce que c'est compliqué!
Céline je trouve ça très chouette ce que tu dis sur la relation que tu as envie d'avoir avec tes enfants plus tard...
En tous cas, bravo parce que tu luttes contre un schéma dont il ne doit pas toujours être évident de sortir. pareil pour toi Kini!
Ma soeur habite sur Paris, mais je vais essayer de lui causer, en employant le biais : je connais quelqu'un qui a eu un enfant super actif et qui ne savait plus comment faire blablabla...
on va essayer, je vous tiendrais au courant!
Biz biz bonne semaine à toutes!
Steph (la maman de maewenn)

coucou
je viens vous donner quelques nouvelles suite à toutes ces discussions... je n'ai pas pris le temps de relire nos discussions, mais à juste un besoin de dire...
dire que ma soeur elle est vraiment violente avec son fils...
que j'ai passé quelques jours avec lui chez mes parents et qu'il était un petit garçon de 3 ans, trop mimi, qui testait tout le temps les limites, mais qui pétillait dès qu'on jouait avec lui, dont le regard s'illuminait quand je l'aidais à apprendre des mots, dont les éclats de rire faisaient marrer sa p"tite cousine, et surtout qui avait besoin de câlins, de bisous, de réconfort, de la chaleur d'un lit partagé, de la douceur d'une mamie...
et puis sa maman est revenue le chercher, et il a retrouvé dès le lendemain le malaise de ma soeur, son impatience, et sa violence... il s'est fait crié dessus, elle lui a dit qu'elle ne l'aimait plus, elle lui a donné des fessées, elle lui a tiré les cheveux et lui il est redevenu tout crispé, avec sa tétine vissée dans la bouche, à hurler à sa maman "t'aime t'aime moi t'aime"...
il y a rupture de communication entre eux, elle ne l'entend plus, et lui il ne sait plus comment lui dire...
woua... dur dur dur...
désolée besoin de l'écrire, alors j'me suis dit que là c'était un bon endroit!
alors je suis décidée à faire quelque chose, à écrire une longue longue lettre, à dire tout ça sans blesser ma soeur mais elle est déjà tellement à vif, mais il faut que ça s'arrête parce qu'un jour il va se passer quelque chose de pire, parce que la violence c'est une escalade, parce que lui il va pas tenir ce petit bout d'chou...
woua... dur dur dur...
aller, je m'en vais retrouver mon homme pou vider encore un peu ce sac!

Ohlala quel sac !
J'avais pas capté la violence du truc !
C'est très très dur tout ça, effectivement je pense que la lettre est nécéssaire, mais c'est pas simple du tout tout ça, surtout le fait que ça vienne de toi, de vous. Mais en même temps, là y a plus trop le choix. Faut qu'elle réagisse ta soeur, c'est vraiment très grave.
Violence physique et psychologique...
Alors si vous pouvez la faire réagir c'est forcément un pas en avant.
Mais c'est très complexe comme tu dis.
Ca me fout le moral à zero ça
Je sais pas trop comment t'aider

oui c'est vrai que ça à l'air vraiment rendu loin c'est vraiment très courageux de te part Stéphanie pour ce petit bout, ton neveu.

qu'est ce qui fait que ta soeur soeur aussi surmené?
que se passe t'il pour elle?

peut etre que ça lui ferait du bien de parler?

oui tu as raison essaie peut etre qu'elle est dans un engrennage et qu'elle ne se rends plus compte jusqu'ou c'est rendu, ou elle ne sais peut etre plus comment faire machine arrière..

dès fois une main tendue ça fait du bien.

j'espere que tu trouveras les mots.

OUH LALA.
c'est vraiment pas cool. Je pense que l'idée de lui écrire est pas mal, mais il ne faudrait pas vous facher. Mais comme toi s'il s'agissait de ma soeur je me permettrai aussi de lui en parlé.
Pauvre petit bonhomme il ne doit pas tout comprendre du hauh de ses trois ans.


Sinon rien à voir, mais je voulais savoir si vous aviez des nouvelles de Karine?
Elles reprennent quand les réunions.

Pleins de pensées aussi à Louise pour son allaitement.
Moi je n'ai jamais réussis à tirer mon lait, mais bon je pouvais faire sans, alors je n'ai pas insistée.

Sinon Jacques va hyper bien, sauf qu'il continue à "tapper" ses petits copains chez la nounou. J'espère que ça va passer.
Je pense qu'il est jaloux par rapport à sa "tata".

Annabelle, j'espère que les nuits se passent bien, elle se réveille toujours plusieurs fois?

Bon et bien a+ alors.

Sonia

c'est pas facile ce genre de situation....
Que dire à tout ça?
Ta soeur doit vraiment être très mal et ton neveu du haut de ses trois ans doit être mal aussi et cela pourra avoir des répercussions sur son développement affectif.

Ecrire une lettre pour ta soeur va te permettre de lui décharger tout ce que tu en pense mais quelles seront les conséquences?
Ne va-t-elle pas se venger sur son fils. A toi de bien peser les mots que tu vas utiliser.

Moi j'ai quelques questions pour mieux comprendre:
-est-elle avec quelqu'un, est ce l'éducation que lui a eu?
-était ce une grossesse prévue? si non est ce que cette grossesse ne lui a pas permis de faire des choses à laquelle elle tenait?
-est ce qu'elle sent que son enfant est un frein à des choses qu'elle ne peux pas faire?

Tout le monde a entendu parler du baby blues, qui peut survenir quelques temps àprès la naissance, ou sinon une dépression post partum.

Ce qu'elle renvoie à son enfant c'est probablement ce qu'elle pense d'elle car c'est souvant plus simple de renvoyer à l'autre des choses plutôt que de se remettre en question.
Son enfant est son défouloir, c'est sur que pour un enfant entendre sa mère lui dire qu'elle ne l'aime pas c'est un ravage, car les parents sont vraiment la base de l'amour, il risque d'avoir des soucis ensuite avec ses relations amoureuses.

Elle a besoin d'aide c'est sur mais quelle aide? Difficile à déterminé, peut être n'est elle pas assez bas pour comprendre?
Bon courage à toi.

merci merci merci pour vos réponses... ça me fait du bien d'avoir des avis extérieurs parce qu'on en parle beaucoup avec Matthieu et avec ma mère mais on est tellement impliqués... ma mère lui a écris pour lui dire des choses à ce sujet....

en gros pour répondre à vos questions : ma soeur elle a été gardée de 3 mois à 5 ans par mes grands parents qui l'ont "monté" contre ma mère. ma mère l'a récupérée à 5 ans quand elle a arrêté de travailler quand je suis née... donc ma soeur elle a trop de rancoeur vis à vis de ma mère et elle est jalouse de moi. son mari il a été abandonné par son père bébé...

côté éducation pour lui je sais pas mais chez nous c'était un peu stricte mais pas violent. on s'est bien pris quelques claques et fait tiré les cheveux (surtout moi je crois d'ailleurs!) mais bien plus grands, genre à la pré-ado. et puis c'était loin d'être systématique mais plus quand ma mère n'en pouvait plus parce que mon père s'occupait pas de nous...

et maintenant elle a trouvé un nouveau job , elle est chef et ravie de l'être car c'était important pour elle. Elle a un boulot où elle voyage pas mal, très stressant. Mais quand elle a été en arrêt pendant plusieurs mois parce que ça se passait mal dans son boulot d'avant, la situation n'était pas mieux...

voilà le contexte... c'est sûr qu'elle et son mari ont leurs problèmes à régler et qu'au jour d'aujourd'hui Ewan est ingérable pour eux... mais ils ne veulent pas l'admettre et demander de l'aide (ce que je comprends aussi car c'est hyper dur de s'imaginer dire un jour : je ne peux pas m'occuper de mon enfant!)

je vais chercher les solutions... il y en a forcément 1, mais peut être que ce n'est pas une bonne idée si ça passe par moi vu le contexte "jalousie"...

Bon j'arrête de vous embêter avec ça!

Biz et merci merci merci encore c'est vraiment chouette vos soutiens!

Steph